En passant de l'ombre à la lumière, la nomination
d'Emmanuel Macron au ministère de l'Economie symbolise crument la
soumission de la politique de F. Hollande et de M. Valls aux exigences
de la finance et du Medef. Nul doute que P. Gattaz fera un excellent
accueil à M. Valls à l'université d'été du Medef.
Avec ce fervent partisan du CICE et du pacte de
responsabilité, le gouvernement Valls 2 renforce la politique libérale
et austéritaire, aux antipodes des espoirs nés de la défaite de Sarkozy.
Il renie les engagements de campagne du candidat Hollande qui déclarait alors que la finance était une ennemie.
Cette fois-ci, c'est assumé, la finance est aux poste de commande.
Les déclarations de M. Valls sur la France qui vit
au-dessus de ses moyens sont identiques à celles que la droite tenait
lorsqu'elle était au pouvoir : les dépenses publiques sont directement
dans le viseur.
Toutes les têtes qui dépassaient ayant été coupées, en panne d'élargissement, ce gouvernement voit sa base fortement rétrécie.
Les députés et sénateurs qui affirment refuser la
politique d'austérité responsable des dégâts sociaux actuels ne devront
pas accorder la confiance à ce nouveau gouvernement.
Le Front de gauche a de grandes responsabilités à
assumer : être le ferment du rassemblement le plus large en faveur d'une
politique alternative sociale, démocratique et écologique.
Le 27 août 2014.
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